Le constructivisme dans les classes

Le constructivisme dans les classes

Pour rédiger cet article, je vais m'inspirer de ce lien : http://www.optania.com/blog/constructivism-in-our-classes?lg=fr.

Pour intégrer le constructivisme dans notre classe et que tout se passe bien, il faut :

- Proposer des situations d'apprentissage complexes

- Faire en sorte que les interactions sociales puissent avoir lieu.

- Proposer des enseignements qui ont du sens pour les élèves (qui pourront être utiles dans leur vie présente ou future)

- Evaluer les élèves continuellement (évaluation formative continue)

- Faire comprendre à l'élève qu'il est responsable de son apprentissage

- Revoir les contenus d'enseignement et les présenter avec divers outils et à travers divers points de vue.

Focalisation sur un principe d'apprentissage (2)

Tout en s'appuyant sur une discipline de sciences de l'éducation

L'ESSAI-ERREUR

Dans le béhaviorisme l’élève va apprendre par imitation, par essais-erreurs. 

Apprendre consiste à former par essais-erreurs des connexions entre des expériences sensorielles et des réponses. Celles-ci vont se former mécaniquement par X répétition et en fonction des conséquences agréables et désagréables du comportement par l'organisme.L''enseignant doit mettre en place les étapes par lesquelles doit passer l'élève, objectifs par objectifs et ceux en proposant des exercices progressifs de telle façon à ce que l'apprenant franchisse ces étapes sans difficulté. Pour obtenir le comportement attendu, la matière doit être découpée en unités de comportements. L'élève a besoin de repérer ces erreurs pour voir ce qui a fonctionné ou non, pour pouvoir y remédier.Donc le modèle béhavioriste convient très bien pour les apprentissages séquentiels et un travail individuel.

L'erreur est un véritable levier pédagogique.

 Un instituteur Célestin Freinet a été un des nombreux pédagogues à utiliser l'essai-erreur. Avec lui chaque enfant va contribuer à des projets collectifs et pourra s’exprimer librement. Il s’appuie sur l’expression libre des enfants, leur expérience, leur tâtonnement (essai-erreur). Il  laisse l’enfant émettre ses propres hypothèses, ses propre découverte. L'enfant est confronté à des situations problèmes, ou il émet des hypothèses, ils tâtonnent et expérimentent, ils sont actifs. L'erreur aide à la construction des apprentissages, il tire profit des ses erreurs.  

Les avantages de l'apprentissage par essais-erreur :

- l'élève va développer un esprit critique et sera plus apte à résoudre des problèmes

- l'élève peut progresser à son rythme

- les enfants deviennent responsables et de vrais auteurs dans leurs apprentissages 

Focalisation sur un principe d'apprentissage (1)

Tout en s'appuyant sur une discipline des sciences de l'éducation 

LA RÉPÉTITION

On s'appuiera sur l'histoire du système éducatif en France 

C'est un principe utiliser dans la méthode de Chervin. 

Avant de continuer nos propos, rappelons qui est Chervin. 

Claudius CHERVIN                         

Claudius Chervin Ainé est né le 3 août 1824 à Bourg de Thizy. Il vient d’une famille de teinturiers où il n’a que des difficultés financières. En effet, la blanchisserie de son père se voit concurrencée vers 1830. A cette période nous sommes dans un contexte d’évolution technique, les milliers d’artisans ruraux qui proposent leur service à domicile se voient remplacer par de grosses centration technique. C’est la révolution industrielle : On remplace la main d’oeuvre par des machines industrielles.

Claudius devient instituteur communal à Albigny (Rhône) ; il y reste trois années. C’est en devenant instituteur qu’il fut en contact avec des enfants bègues. Rappelons qu’à cette époque les enfants bègues n’avaient que peu voire aucune possibilité de réussir dans le monde professionnel et social. Plusieurs méthodes mécaniques avaient été mis en place pour les guérir, en vain. Chervin n’est pas parti seul à la découverte d’une méthode, mais c’est entouré du corps médical : son ami, le docteur Duplat, qui lui dit d’ailleurs de “renoncez à un espoir qui ne se réalisera pas” l’a aidé. Après de dur recherche, il obtint la conviction qu’il peut faire disparaître le bégaiement en quelques jours. Ce constat se répandit dans la ville de Lyon et ainsi le docteur Amédée Bonnet, célèbre chirurgien qui avait déjà essayé de combattre le bégaiement, confia à Chervin deux de ses élèves que celui-ci avait guéri.

Définition du bégaiement 

Chervin n’est pas le premier à avoir créé un institut contre les troubles de la parole, mais il est novateur dans sa méthode qui est en rupture totale avec les théories antérieures. A l’inverse de ces théories on peut voir que Chervin va se pencher sur le « siège de l’intelligence » c'est-à-dire le cerveau. Et analyse le système de la parole du siège de l’intelligence jusqu’à l’organe de la parole. d’ailleurs le principe fondamental de sa méthode est l’imitation.

C'est bien l'imitation qui fait de sa méthode une méthode novatrice. L'imitation est donc très utiliser dans les apprentissages. Comme Itard avec Victor de l'Aveyon.

Jean ITARD

Voilà une petite vidéo qui montre 'importance de l'imitation ;)

https://www.youtube.com/watch?v=UqAXygC1LhA

Le constructivisme: modèle fondé sur l'enfant

Le constructivisme: modèle fondé sur l'enfant

Le constructivisme est un modèle qui permet à l'enfant de construire une connaissance par lui-même.

A partir d'un problème, l'enfant va déconstruire ses connaissances de base en assimilant la nouvelle notion à ses schèmes existants. Cela va créer un conflit cognitif c'est-à-dire que la nouvelle notion va se confronter aux connaissances antérieures de l'enfant. Après l'assimilation, il y a l'accommodation. Cela consiste au fait de catégoriser la nouvelle notion. Enfin, le cerveau procède à l'équilibration. lors de cette phase, la nouvelle notion est intégrée par l'enfant et devient une nouvelle connaissance. 

sources: nos connaissances sur le sujet apprises lors du cours de psychologie de l'éducation de L3 par Mme Colin